Depuis plusieurs semaines, je me demande comment donner à voir que nos professions sont à valoriser!

Parce que nous travaillons avec des jeunes enfants au quotidien,
des enfants en plein développement,
nos métiers doivent proposer des accompagnements de qualité.

Ce soir, je me suis, donc, mise à compter les heures de travail réelles que j’effectuais en tant qu’éducatrice en fournissant un travail de qualité.

Ce tableau n’est pas exhaustif et pourtant déjà il démontre qu’un travail de qualité va demander aux professionnels plus d’heures qu’il n’est réellement payer.

J’ai grandi dans une famille d’enseignants,
je fais souvent le parallèle avec cette profession:
Un instituteur passe du temps avec ses élèves ( 7h à 8h par jour),
puis il doit consacrer du temps pour préparer ses enseignements,
corriger des travaux, rédiger des synthèses dans le livret scolaire,
…

Est-ce que nos professions sont si éloignées?

En tant qu’éducatrice,
je n’ai certes pas de cours à dispenser,
j’ai des activités à proposer, du matériel à choisir, des animations à effectuer.

Je n’ai pas de livret scolaire à remplir,
j’ai un dossier de l’enfant à maintenir à jour,
avec des appréciations à écrire en me basant sur des observations.

Chaque année, je dois créer du lien avec les familles,
je dois animer des réunions de parents,
proposer des entretiens (au moins 2 par années pour chaque famille).

Je dois collaborer étroitement avec mes collègues,
ce qui demande des colloques réguliers
ainsi que des capacités dans ce domaine.

Cette description là encore n’est pas exhaustive…

Ainsi est-ce que les professions de l’enfance sont si éloignées que cela de la profession d’enseignant?

Je ne pense pas.

Pourtant je n’ai que 5 à 7 semaines de vacances par année.

Pourtant il y a un grand écart entre la valorisation
ainsi que la rémunération d’un enseignant
et mon salaire.

Et vous qu’en pensez-vous?